« Un secteur à très fortes vigilances » d’après la préfecture

articles de presse

Il y a des domaines dans lesquels notre département a du mal à faire la course en tête. Mais pas l’éolien. Avec une éolienne pour 1.900 habitants, l’Indre est au contraire très ou trop bien pourvu, ce qui a entraîné le vote d’un moratoire par le conseil départemental, qui tient malheureusement plus du vœu pieu que de l’injonction.

L’interrogation n’est pas vraiment nouvelle. En mai 2016, le préfet de l’époque, Alain Espinasse, avait ainsi commandité une étude d’une quarantaine de pages, « démarche de réflexion associant tous les services de l’État concernés par les projets dans le département. J’ai souhaité que soit précisé, pour chacune des zones, l’ensemble des dispositions à prendre en compte lors de l’instruction des projets éoliens. Instruction qui relève désormais du régime d’autorisation unique, couplant autorisation d’urbanisme et autorisation au titre des installations classées. »

Pour les sites des champs éoliens de Tilly, Beaulieu, Chaillac et La Châtre-Langlin secteur abritant la ville classée de Saint-Benoît-du-Sault, le site du château de La Brosse et l’église Saint-Nicolas de Beaulieu, la préconisation était sans appel : « Cette zone recèle des enjeux paysagers et de biodiversité importants, à proximité de la vallée de l’Anglin. De ce fait, il s’agit d’un secteur à très fortes vigilances pour le développement de l’éolien. » C’était il y a quatre ans et demi…

Mairie de Chaillac (36)