Cécile Lepetit-Desmaison montre le chemin du renouveau.
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Chaillac. L’auteure Cécile Lepetit-Desmaison met en scène les moments douloureux de son existence pour délivrer un message positif à ses lecteurs.Ma vie ne serait pas extraordinaire, si elle ne m’avait permis, à travers la violence, les épreuves et les drames que j’ai vécus, de devenir la femme que je suis désormais. Cécile Lepetit-Desmaison résume en quelques mots le thème de son livre J’aime la vie, qu’elle vient de publier en auto-édition.
« Il faut s’attacher à ce qui reste et regarder devant soi »
La jeune femme, qui tient un cabinet de thérapie et de soins énergétiques à Chaillac, exploite son propre cas pour délivrer un message positif : dans chaque moment difficile que l’on traverse, il faut s’accrocher au plus infime atome d’espoir pour trouver le chemin du renouveau et sortir vainqueur de ces épreuves.
« Le décès de ma sœur m’a incitée à écrire cet ouvrage qui représente neuf ans de travail, avec l’aide précieuse de Frédéric Lair, un ami biographe, explique Cécile Lepetit-Desmaison. Je raconte mon enfance avec un père très violent. C’est le récit d’une tragédie entrecoupée de rares moments d’apaisement. »
Elle affirme qu’il ne faut pas rester fixé sur ces périodes difficiles, qu’elle n’a pas voulu s’apitoyer sur son sort ni imposer une succession de tragédies, mais au contraire ouvrir la porte de la délivrance. « Il faut s’attacher à ce qui reste et regarder devant soi, insiste-t-elle. Mon lien a été mes enfants. Ce livre est une leçon de vie. J’aime aider les gens. »
L’auteure s’adresse donc aux personnes éprouvées par un échec personnel, un deuil… « Il faut avoir des pensées positives, admettre que la mort fait partie de la vie. Je décris comment les problèmes sont arrivés, comment, à chaque fois, j’ai fait pour m’en sortir. À un moment j’ai laissé tomber ma colère, j’ai pardonné en vivant l’instant présent. J’ai eu une vie très compliquée mais je passe maintenant de bons moments en famille. » D’où le souhait, qu’après avoir lu son livre, les gens repartent avec le sourire.
« J’aime la vie », en auto-édition. 15 €. Une partie des recettes sera versée à la lutte contre le cancer.