L’étang fait partie des 11 plans d’eau berrichons dont la qualité a été jugée « excellente » par l’Agence régionale de santé (ARS).
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Chaillac. Parmi les nombreux manques causés par le confinement, l’envie d’un bain de soleil est sans doute dans le top 3. Résultat : les visiteurs reviennent se baigner à l’étang de la Roche-Gaudon.
En arrivant à l’étang de la Roche-Gaudon, à Chaillac, les premiers cris d’enfants se font entendre. Le soleil tape sans ménagement et donne envie de piquer une tête. Sur cette plage du Bas-Berry, quelques serviettes sont étendues et, pour les plus prévoyants, sont surplombées de parasols. Mais curieusement, alors que les températures avoisinent les 30 degrés, il n’y a pas tant de baigneurs. « Je pense que les visiteurs ne sont pas tous encore au courant que le site a rouvert », juge le nageur-sauveteur en poste. Il faut dire que le plan d’eau enchaîne les déconvenues.
« Ils ont fait ce qu’il fallait »
L’an dernier, la saison estivale avait été perturbée par l’agression du jeune maître-nageur en poste et par sa démission. Sans surveillance, la buvette, le toboggan et la location de pédalo ont été fermés, repoussant un certain nombre de vacanciers. Alors que la situation s’était arrangée, c’est au tour du Covid-19 de troubler les festivités. Pour respecter les consignes sanitaires, ces activités sont une fois de plus fermées, malgré la présence du nageur-sauveteur. Il n’y a que le snack qui vient de rouvrir ce week-end, avec de la vente à emporter. « C’est un investissement qui coûte pour une municipalité car elle ne reçoit pas d’argent par ces biais-là, rappelle-t-il. Ça pénalise le budget. Mais ils ont fait ce qu’il fallait. Ils ont privilégié la sécurité au budget. »
Pour autant, pour les vacanciers présents sur la plage, ces mesures sont à peine perceptibles. « Pour moi, ça ne change rien, raconte Mireille, lunettes de soleil vissées sur le nez. Je viens tous les jours pour faire mes quelques brasses, puis je vais m’allonger au soleil. » Même chose pour Valérie et Florence, deux sœurs venues de Belgique : « Après cette période qu’on a tous vécue, les gens recherchent de l’espace. Et comme nos parents habitent une ferme non loin, on vient se ressourcer dans la campagne berrichonne, profiter de la nature et du calme. » Leurs enfants, eux, sont aux anges. Bouées sous le bras, ils s’élancent dans l’eau fraîche. Dans ce « havre de paix », le virus semble ne pas vouloir s’y mouiller.
Étang de la Roche-Gaudon : site ouvert toute l’année. Baignade surveillée tous les jours, sauf le lundi. Entrée libre.